SOS Science

La science, c’est formidable.

Elle permet de comprendre le monde qui nous entoure, y compris celui qui échappe à nos sens et notre compréhension immédiate, car trop vaste et lointain (galaxies, trous noirs, pulsars etc.), ou au contraire trop minuscule (atomes, quarks etc.). Bien sûr, elle se trompe parfois, et ce qu’elle considère comme certain aujourd’hui peut s’avérer totalement erroné demain. Les plus grands noms parmi l’élite scientifique de différentes époques, certains prix Nobels notamment, l’ont expérimenté. Mais que celle ou celui qui ne s’est jamais trompé leur jette la première éprouvette !  La science est également le fondement de la technologie. Et c’est merveilleux la technologie ! On lui doit tout, ou presque. Elle est l’un des principaux piliers de nos civilisations, et est désormais, sans conteste, le principal moteur de leur développement effréné. Hum ! Bon, elle a aussi ses petits travers, j’y reviendrai prochainement…

J’adore la science, même si je suis très loin de faire partie de ses éminents représentants. Disons que je tente d’exploiter décemment l’outil cognitif relativement limité dont je suis pourvu, afin d’assouvir ma curiosité, qui touche de très nombreux domaines. J’ai toujours faim, les années n’y ont rien fait jusqu’à présent (attendez deux secondes, je touche du bois pour que cela dure aussi longtemps que possible… Voilà… C’est fait.). Et j’ai parfois les yeux plus gros que le ventre, je me disperse, ou me retrouve largué. Heureusement, il y a la vulgarisation scientifique pour venir à mon secours, sites et revues.

Le réchauffement climatique, la pollution, l’extinction de masse en cours, ces sujets sont abordés, et les médias de vulgarisation semblent, pour la plupart, convaincus des enjeux liés à ces problématiques. Ils les relayent d’ailleurs assez régulièrement. C’est bien, parce que, comme on le sait, il y a péril en la demeure, n’est-ce pas ? On dirait bien qu’on fonce joyeusement vers une mega catastrophe, bien comme il faut.

 Je me suis fait une réflexion récemment : dans ces revues (Science et Vie, Science et Avenir, Pour la Science…) et sites (futura-science.com etc.), quelle est la proportion des articles et news traitant de travaux de science appliquée (la science fondamentale étant a priori peu concernée) et/ou d’ingénierie qui sont dédiés à ces questions vitales ? À ce stade, je ne vais pas vous mentir, on est sur du doigt mouillé. Je dirais moins de 10%. Très très minoritaire donc.

La question que je me suis posée dans la foulée est : « Est-ce que cette proportion est représentative du nombre de scientifiques, de chercheur(e)s et d’ingénieurs travaillant à essayer de trouver des solutions pour sauver ce qui peut encore l’être ? Je n’en sais rien, là encore, mais à mon humble avis, on est en tous cas dans les mêmes ordres de grandeur, et probablement en dessous.

Et là, moi qui adore la science, et donc ses cellules actives que sont les scientifiques, j’aurais tendance à conclure que la plupart d’entre eux aussi, comme l’immense majorité de l’humanité, regarde ailleurs. L’armée de scientifiques et d’ingénieurs qui travaillent pour E. Musk ou Jeff Bezos, à arracher à coup de tonnes d’énergie fossile, des dizaines de tonnes de métal dans lesquelles sont encapsulés quelques centaines de kilos de matière organique (les astronautes, pour ceux qui ont décroché un instant), afin de retourner autour de la Lune, puis dessus, et ambitionnent d’enchaîner avec Mars et des astéroïdes pour exploiter les minéraux qu’ils contiennent, ne me fera pas changer d’avis. Les projets de leurs complices ou commanditaires (la NASA pour les États-Unis, l’ESA pour l’Europe ou la CNSA pour la Chine) non plus. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres…

Comment est-il possible que nos cerveaux les plus brillants, ceux-là mêmes dont on serait en droit d’attendre qu’ils se mobilisent les méninges à coup d’accélérateur de particules pour trouver des solutions, ne le fassent pas ? Ils délaissent la seule thématique capable de permettre d’envisager un avenir décent pour le vivant, humanité comprise, au-delà de quelques décennies. Ils préfèrent, pour une écrasante majorité, se consacrer à tout autre chose.

Ceux évoqués ci-dessus se focalisent, à coups d’essais-erreurs, à faire exploser dans l’atmosphère des dizaines d’énormes fusées pour Elon Musk (leur patron en rigole, il s’en fout, sa fortune est un puits sans fonds et c’est la NASA qui finance en bonne partie) jusqu’à finir par arriver à les envoyer polluer l’espace. D’autres préfèrent étudier des nébuleuses situées à des milliards d’années-lumière, ou à concevoir du super armement encore plus destructeur que le précédent, à mettre en place des techniques écocidaires pour extraire encore plus d’énergie fossile des entrailles de la Terre, à développer de l’Intelligence Artificielle pour nous mener on ne sait où. D’autres encore ont jeté leur dévolu sur la mise au point de médicaments dangereux ou inefficaces mais super rentables et super polluants, ou de nouvelles technologies qui permettront de développer de nouveaux gadgets, au mieux parfaitement inutiles, mais le plus souvent contribuant à nous éloigner de la vraie question, voire à aggraver la triste situation.

Pourquoi ? Pour ce qui est des scientifiques, j’imagine qu’ils ne font, souvent, que poursuivre dans leur domaine de prédilection, depuis leurs études. Bien entendu, leurs travaux sont toujours liés à des projets, publics ou privés, et aux financements qui vont avec. Ils faut bien manger ! Les intérêts particuliers de grands groupes industriels ou financiers, de milliardaires mégalomanes, de despotes ambitionnant plus ou moins consciemment d’atteindre des objectifs personnels irréalistes au détriment de tout ce qui existe sur Terre en dehors d’eux, sont hélas les moteurs du travail de la très large majorité des plus brillants scientifiques, la crème de l’intellect. Ceux œuvrant pour des laboratoires publics, des universités etc., se focalisent très souvent sur la quête du savoir. Chercheurs, scientifiques, se consacrent à comprendre des petits fragments de l’immensité de ce que nous ignorons. Quel est l’âge de l’univers ? Quand sont apparus les premiers mammifères, les premiers hominidés ? Quelle est la véritable couleur de tel astre lointain ? Quelle est l’influence du PH de l’eau ou de sa salinité sur le nombre de ricochets possible avec un même galet. Quête sans fin, parfaitement vaine, parsemée de petites victoires (Eureka !) qui seront potentiellement remises en question demain. Quête qui, surtout, les détourne des sujets cruciaux, vitaux.

Je ne m’étendrai pas sur le cas des ingénieurs, vraisemblablement moins nombreux encore à œuvrer pour un avenir digne de ce nom. Ils sont salariés, et travaillent quasiment tous pour des entreprises privées, parfois publiques, dans une optique de rentabilité, de profit, de course en avant.

Scientifiques, ingénieurs, ne sont pas à blâmer, là n’est pas mon propos.

Le capitalisme est le coupable, peu de doute à nourrir à ce sujet. Ils en sont les otages, comme la plupart d’entre nous, l’ensemble du vivant en étant la victime.

Sad but true, comme disait Metallica…

Heureusement, comme au sein de l’humanité en général, certain(e)s sortent du lot et refusent de consacrer leur vie et leur potentiel à servir les sombres desseins à peine déguisés de super-vilains en jean, t-shirt et sourire carnassier. Pas plus qu’à se perdre à étudier la mécanique des mouvements de foule ou la nature de la conscience, à décrypter des langues mortes et oubliées ou à mettre en équations la croissance des griffes des différentes espèces de reptiles.

Non, ces scientifiques ont choisi d’intégrer des programmes de recherche appliquée œuvrant directement ou indirectement à la définition de solutions : climatologie, énergie, sociologie etc. Il y a tant à faire ! Certains s’extraient de leur spécialité pour apporter leur pierre à l’édifice, y consacrant une bonne partie de leur temps libre. Parfois, ils se réunissent au sein d’associations ou de collectifs, comme les scientifiques en rébellion (bravo à eux et plein de courage !).

https://scientifiquesenrebellion.fr/

On peut raisonnablement penser qu’ils sont les mieux placés pour déterminer ce qu’il convient de faire. Qui d’autre ? Il faut leur donner la parole, les écouter, les croire et suivre leurs consignes. Leur donner cette possibilité, ce rôle, cela devrait être la mission principale des dirigeants du monde entier. Ce n’est malheureusement quasiment jamais le cas. Les politicien(ne)s n’écoutent pas les scientifiques (n’oublions pas la tribune désespérée de 1000 scientifiques dans Le Monde en Février 2020), suivre leurs recommandations les éloigneraient certainement de leur réélection ! Comme presque toujours, l’intérêt particulier prend le dessus sur le collectif.

La science a engendré la technologie, trop souvent bras armé du côté sombre de l’humanité. Mais elle est également la source du savoir, et c’est le savoir – à condition d’ouvrir enfin nos chakras – qui nous donnera les voies à suivre pour tenter de sauver cette merveilleuse nature, dont nous avons volontairement oublié que nous faisons partie.

Mesdames, Messieurs les scientifiques de tous horizons, tout comme les Scientifiques en rébellion, regroupez-vous, faites-vous entendre, quitte à gueuler plus fort que tout le monde, à renverser la table, et guidez-nous. S’il vous plait. Vite.

La science c’est formidable. Ne l’oublions pas.

Sven Taro

Humeurs

Ou billets d’humeur, si vous préférez…

Ici, nous nous permettrons, aussi régulièrement que possible, de poster des billets d’humeur relatifs à l’écologie et à la défense du vivant. Parfois choquants, révoltés, perturbants, discutables voire provocateurs, ils auront la même vocation que nos fictions : contribuer à prendre conscience de la réalité de notre monde, ne pas baisser les bras, envisager des solutions. Combat d’un minuscule David contre un titanesque Goliath, mais le jeu en vaut tellement la chandelle !

N’hésitez pas à les commenter via l’adresse contact@narraterre.org et à diffuser les liens via vos réseaux sociaux !

Les avis exprimés dans ces billets d’humeur reflètent l’avis (du moment !) de leur auteur et n’engagent que lui, les autres membres de l’association des Éditions NarraTerre pouvant ne pas le partager.

Chaque petit geste, chaque initiative, comptent, aux côtés de l’indispensable révolution des mentalités, des comportements et des sociétés.

Alerte Biodiversité – 96 % !

C’est vraiment important 96%, si proche de 100%, n’est-ce pas ?

Lorsque j’ai été confronté à cet imposant pourcentage dans un article en ligne, j’ai aussitôt été saisi par l’émotion, bouleversé. Dans l’instant suivant, j’ai refusé d’y croire. Je me suis précipité sur le net pour en avoir le cœur net. Et je l’ai eu. Net, mais quelque peu brisé aussi. Brisé par l’atrocité de la situation se cachant derrière ce pourcentage.

Il s’agit de la part de la biomasse* représentée par l’humanité et ses animaux domestiqués, rapportée à celle de l’ensemble des mammifères sur Terre.

Plusieurs articles avancent ce pourcentage de 96, voire 97%. La principale étude de référence date de Mai 2018. Elle a été menée conjointement par des Instituts de recherche américains et israéliens. La voici résumée :

https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.1711842115

J’ai refait les calculs à partir de celle-ci :

  •  Si l’on ne prend en compte que les espèces de mammifères terrestres, on arrive même à 98% !
  • En incluant les mammifères marins (cétacés etc.) on “descend” à environ 95%.

Parmi les 5000 à 6000 espèces de mammifères connues, une seule, accompagnée de deux poignées d’autres (la première constituée des animaux qu’elle élève pour s’en alimenter, la deuxième de ceux qu’elle a domestiqués pour lui tenir compagnie) représente 19 fois plus de biomasse que toutes les autres. Une petite vingtaine d’espèces d’un côté (hommes, vaches, cochons, moutons, chiens, chats etc.), plus de 5000 de l’autre. Ces dernières incluent bien entendu, entre autres, des espèces pourtant bien plus massives que nous, telles que les éléphants, hippopotames, baleines etc.

Les mammifères vivants librement, parfois labellisés de « vie sauvage », ne représentent plus que 5 % de la biomasse de l’ensemble des mammifères de notre planète. Si l’on ne considère que ce qui se passe sur la terre ferme, sur les 5 continent, on tombe même à 2%.

C’est monstrueux. Épouvantable.  Catastrophique. À vrai dire, à mon sens, aucun adjectif ne peut qualifier la réalité de ce fait. Nous sommes en train d’éradiquer toutes les autres espèces de la surface de notre planète. Car, comme on l’entend parfois subrepticement dans les médias, la situation des autres classes d’animaux (oiseaux, reptiles, poissons, insectes…) n’est pas plus enviable…

Oui, la 6è extinction de masse est bien en cours, à l’échelle de temps de l’histoire de la vie sur Terre, elle est fulgurante, quasi instantanée, probablement bien plus que les précédentes. Et, surtout, elle n’est pas due à un événement cosmique (astéroïde) ou naturel (volcanisme, glaciation généralisée etc.). Non, celle-ci est de l’entière responsabilité d’une seule espèce, qui se dit intelligente, civilisée, consciente, et qui se targue souvent de porter et défendre des valeurs.

Car 96% (décidément !), c’est aussi le pourcentage des extinctions de mammifères au cours des 126 000 dernières années attribuées à la seule espèce humaine. Ces disparitions sont observées au fur et à mesure que l’homme s’est répandu à la surface du globale, après avoir quitté le continent africain. 351 espèces disparues ont été identifiées, et le rythme s’accélère depuis le 20è siècle, et le développement effréné issu de l’ère industrielle, accompagné d’une démographie galopante. Ce résultat, tout aussi dramatiquement alarmant que le précédent, est celui auquel a abouti une étude internationale dirigée par l’Université de Fribourg (Suisse) :

https://www.unifr.ch/inf/fr/news/23893/prev

Je savais que les derniers grands félins, éléphants, rhinocéros, baleines, grands singes, pandas, entre autres, se battaient désespérément contre l’extinction, avec l’aide de quelques humains. Mais je ne m’étais jamais figuré que la situation soit aussi calamiteuse à l’échelle de la planète.

Mais c’est cohérent. Nous sommes plus de 8 milliards. Nous prenons trop de place. Presque toute la place. Nos villes, nos infrastructures de transport (routes, voies ferrées etc.) et surtout nos champs (couvrant presque 50% du territoire français, à titre d’exemple), ne laissent que des miettes aux autres espèces. Nous ne concédons que des confettis de milieu naturel aux derniers représentants des 5000 autres espèces. Leur habitat est annexé, rogné, détruit, saccagé ou exploité par l’homme. Dans la plupart des pays (dont la France !), les réserves naturelles sont de vastes duperies n’assurant aucune protection aux (autres) animaux. Les derniers sanctuaires que sont devenues les réserves africaines n’arrêtent pas si souvent les braconniers. Parfois, dans un subit élan de mansuétude, nous creusons de petits tunnels sous les routes (ou des ponts au-dessus), ou tentons de créer des « corridors » pour relier deux ou trois confettis boisés entre eux, et permettre ainsi aux blaireaux, chevreuils ou hérissons d’avoir une chance de passer de l’un à l’autre sans se faire écraser par un monstre de métal de deux tonnes lancé à 100 kms/h.

Dérisoire.

La puissance de feu de l’humanité est colossale, terrorisante, écœurante. En quelques décennies, nous avons déclenché un bouleversement climatique planétaire, pollué la Terre au-delà de l’imaginable, et provoquons la sixième extinction de masse du vivant.

Il est temps de réagir, de se ressaisir, d’arrêter de faire semblant. Nous devons nous réinventer totalement pour commencer à mériter un tout petit peu une place sur cette merveilleuse planète.

* Biomasse : masse de matière vivante

Sven Taro

La Joie

Le rire sans retenue des deux trentenaires se fait de nouveau entendre. Parmi les nombreux passants qui arpentent les pavés de la petite rue de la Bute de Montmartre,  profitant de la douce caresse des rayons de soleil, les regards jetés en direction des deux jeunes femmes assises en terrasse sont fréquents. Le manque de discrétion de ces dernières n’en est pas la seule raison : toutes deux arborent de petites robes d’été, l’une d’entre elles osant même les jambes nues. L’incongruité de la scène, en ce 31 décembre 2022, interpelle ou amuse parisiens et touristes de passage, en ce jour particulier. Les amies ne semblent pas en être conscientes, du moins ne s’en préoccupent-elles pas.

La suite …

Hello, moi c’est Sven.

Une chance sur 139 millions. C’est la probabilité de gagner à l’EuroMillions.

Il y a, au bas mot, 1000 fois plus d’étoiles dans notre galaxie. L’estimation la plus souvent retenue est 200 milliards. On pourrait donc légitimement imaginer que les planètes ayant donné naissance au foisonnement de vie qu’abrite la Terre sont légion. C’est pourtant loin d’être une certitude… L’indénombrable diversité d’espèces animales et végétales qui nous entoure, sans considérer les formes de vie plus primitives telles que les microbes et bactéries, est issue d’un improbable concours de nombreuses circonstances.

Au sein de notre galaxie, seules certaines zones peuvent abriter des étoiles susceptibles de posséder des planètes sur lesquelles la vie pourrait se développer. Et seuls certains types d’étoiles (très minoritaires) sont compatibles, et possèdent ainsi une petite zone habitable autour d’elles (la Terre est l’unique planète, dans cette zone autour de notre soleil, et a la chance de cocher toutes les cases précédentes).

Si l’on considère la Terre, les formes de vie évoluées, évoquées plus haut, ont failli être éradiquées au moins à 5 reprises (extinctions de masse). Et les conditions de leur développement sont incroyablement fortuites, pour la plupart liées à la Lune ! Cette dernière est issue de la  collision d’une petite planète de la taille de Mars avec la jeune Terre. Les débris de ce cataclysme cosmique se sont agrégés pour former notre bien-aimé satellite. Voici les principaux bienfaits de cette violente rencontre, il y a plus de 4 milliards d’années :

  • Génération de la rotation de notre planète à la vitesse idéale, permettant une chute de température limitée la nuit et favorisant la photosynthèse ;
  • Inclinaison de la Terre sur son axe à l’angle parfait, aboutissant à des saisons, nécessaires, mais sans variations climatiques trop importantes. L’orbite de la Lune autour de sa planète-mère permet de maintenir cet angle ;
  • Présence de marées générant le brassage nécessaire à l’éclosion de la vie ;
  • L’impact initial a dégagé une énergie et produit une chaleur colossales, faisant fondre une épaisse couche de surface de la Terre – initialement statique -, créant et initiant ainsi la tectonique des plaques, la force de marée de la Lune se chargeant de la maintenir. Cette tectonique des plaques est aujourd’hui considérée comme probablement indispensable au développement de formes de vie complexes.

Les dimensions de la Terre, son orbite quasi circulaire autour du Soleil (s’éloigner trop la ferait régulièrement refroidir dramatiquement), son noyau de fer liquide générant un champ magnétique – véritable bouclier contre les rayons solaires et cosmiques -, les conditions de maintient de celui-ci (le noyau de mars s’est refroidi et figé très rapidement après la naissance de la planète), la présence d’ozone protecteur dans l’atmosphère, l’abondance de l’eau issue d’un bombardement d’astéroïdes de glace lors de sa jeunesse, entre autres, sont autant d’éléments ayant permis l’apparition, le développement et le maintient de la vie.

Il s’agit de la théorie de la Terre rare, dont l’équation peut aboutir à une probabilité de la présence de vie évoluée tutoyant le zéro absolu. La Terre serait ainsi la grande vainqueur d’un EuroMillions cosmique. Nous vivons peut-être sur la seule planète fourmillant de vie, autour de la seule étoile abritant une telle merveille.

J’ai employé le terme « merveille ». Cela l’est certainement d’un point de vue scientifique, puisque nous sommes toujours incapables d’expliquer le mécanisme de la vie, sa chimie, et même sa nature, son essence. De ma fenêtre, la merveille est surtout l’apparition des organismes évolués, dotés d’un cerveau, d’une conscience et ainsi d’émotions : l’ensemble des mammifères, la majorité des oiseaux, probablement des reptiles et, qui sait, une partie des insectes et invertébrés. Qu’est-ce qui justifierait plus encore que la vie, dans sa formidable diversité, de se battre, jusqu’à son dernier souffle, pour la préserver ? Rien, à mon sens.

C’est pour tenter de contribuer, à notre infime échelle, à véhiculer et promouvoir la défense de la vie, et son pouvoir d’éprouver émotions et sentiments, que mon ami Simon et moi-même avons décidé de créer Narraterre, petite maison d’édition associative, probablement la seule totalement dédiée à ces thématiques. Elle a pour unique vocation de vous proposer des fictions sous forme de romans et de nouvelles, amenant informations et matière à réflexion, mais aussi rêve, évasion et espoir.

Pour commencer, je vous propose un roman : « Les Résilients », premier tome d’un cycle de trois intitulé « Maka, Mère-Terre ». Il s’adresse en priorité aux jeunes adultes (15-25 ans), mais il semblerait que certain(e)s adultes plus âgé(e)s l’apprécient également ! 😉

J’y ai consacré trois années de ma vie, à raison de 10 heures par jour, sept jours sur sept. Un an de rencontres, d’écoute, d’apprentissage, de recherches et de réflexions, puis deux années d’écriture, de réécriture, de corrections, d’améliorations (merci Simon !). J’espère qu’il vous plaira, si vous me faites l’honneur de le lire, et surtout qu’il accomplira sa mission : vous faire voyager mentalement, vous procurer des émotions, vous toucher, vous donner à réfléchir, sensibiliser à l’écologie ceux qui ne le sont pas encore et, enfin, vous émerveiller. Tout cela sans prétention, je vous l’assure, même si c’est terriblement ambitieux, je le reconnais.

Assez régulièrement, je publierai des billets d’humeur ayant trait à l’écologie (rubrique Humeurs). Je ne prétends détenir aucune vérité, je me trompe parfois (qui a dit “souvent” ?), mais j’espère relayer aussi valablement que possible quelques informations ou messages à certain(e)s d’entre vous. Je ne souhaite pas être moralisateur ou donneur de leçons, mais la situation est tellement critique, elle me préoccupe et m’importe tellement, que cela arrivera certainement parfois. Je vous prie de ne pas m’en tenir rigueur, c’est juste qu’il “faut que ça sorte”.

Enfin, je donnerai de temps à autre, sur cette page, des nouvelles des romans sur lesquels je travaille. J’en ai plusieurs en projet, dans des styles très différents, mais correspondant tous à l’ADN de Narraterre.

N’hésitez surtout pas à me contacter : sven@narraterre.org

S’il vous plait, prenez soin de vous et du monde qui vous entoure.

Sven Taro

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