Hello, moi c’est Sven.

Une chance sur 139 millions. C’est la probabilité de gagner à l’EuroMillions.

Il y a, au bas mot, 1000 fois plus d’étoiles dans notre galaxie. L’estimation la plus souvent retenue est 200 milliards. On pourrait donc légitimement imaginer que les planètes ayant donné naissance au foisonnement de vie qu’abrite la Terre sont légion. C’est pourtant loin d’être une certitude… L’indénombrable diversité d’espèces animales et végétales qui nous entoure, sans considérer les formes de vie plus primitives telles que les microbes et bactéries, est issue d’un improbable concours de nombreuses circonstances.

Au sein de notre galaxie, seules certaines zones peuvent abriter des étoiles susceptibles de posséder des planètes sur lesquelles la vie pourrait se développer. Et seuls certains types d’étoiles (très minoritaires) sont compatibles, et possèdent ainsi une petite zone habitable autour d’elles (la Terre est l’unique planète, dans cette zone autour de notre soleil, et a la chance de cocher toutes les cases précédentes).

Si l’on considère la Terre, les formes de vie évoluées, évoquées plus haut, ont failli être éradiquées au moins à 5 reprises (extinctions de masse). Et les conditions de leur développement sont incroyablement fortuites, pour la plupart liées à la Lune ! Cette dernière est issue de la  collision d’une petite planète de la taille de Mars avec la jeune Terre. Les débris de ce cataclysme cosmique se sont agrégés pour former notre bien-aimé satellite. Voici les principaux bienfaits de cette violente rencontre, il y a plus de 4 milliards d’années :

  • Génération de la rotation de notre planète à la vitesse idéale, permettant une chute de température limitée la nuit et favorisant la photosynthèse ;
  • Inclinaison de la Terre sur son axe à l’angle parfait, aboutissant à des saisons, nécessaires, mais sans variations climatiques trop importantes. L’orbite de la Lune autour de sa planète-mère permet de maintenir cet angle ;
  • Présence de marées générant le brassage nécessaire à l’éclosion de la vie ;
  • L’impact initial a dégagé une énergie et produit une chaleur colossales, faisant fondre une épaisse couche de surface de la Terre – initialement statique -, créant et initiant ainsi la tectonique des plaques, la force de marée de la Lune se chargeant de la maintenir. Cette tectonique des plaques est aujourd’hui considérée comme probablement indispensable au développement de formes de vie complexes.

Les dimensions de la Terre, son orbite quasi circulaire autour du Soleil (s’éloigner trop la ferait régulièrement refroidir dramatiquement), son noyau de fer liquide générant un champ magnétique – véritable bouclier contre les rayons solaires et cosmiques -, les conditions de maintient de celui-ci (le noyau de mars s’est refroidi et figé très rapidement après la naissance de la planète), la présence d’ozone protecteur dans l’atmosphère, l’abondance de l’eau issue d’un bombardement d’astéroïdes de glace lors de sa jeunesse, entre autres, sont autant d’éléments ayant permis l’apparition, le développement et le maintient de la vie.

Il s’agit de la théorie de la Terre rare, dont l’équation peut aboutir à une probabilité de la présence de vie évoluée tutoyant le zéro absolu. La Terre serait ainsi la grande vainqueur d’un EuroMillions cosmique. Nous vivons peut-être sur la seule planète fourmillant de vie, autour de la seule étoile abritant une telle merveille.

J’ai employé le terme « merveille ». Cela l’est certainement d’un point de vue scientifique, puisque nous sommes toujours incapables d’expliquer le mécanisme de la vie, sa chimie, et même sa nature, son essence. De ma fenêtre, la merveille est surtout l’apparition des organismes évolués, dotés d’un cerveau, d’une conscience et ainsi d’émotions : l’ensemble des mammifères, la majorité des oiseaux, probablement des reptiles et, qui sait, une partie des insectes et invertébrés. Qu’est-ce qui justifierait plus encore que la vie, dans sa formidable diversité, de se battre, jusqu’à son dernier souffle, pour la préserver ? Rien, à mon sens.

C’est pour tenter de contribuer, à notre infime échelle, à véhiculer et promouvoir la défense de la vie, et son pouvoir d’éprouver émotions et sentiments, que mon ami Simon et moi-même avons décidé de créer Narraterre, petite maison d’édition associative, probablement la seule totalement dédiée à ces thématiques. Elle a pour unique vocation de vous proposer des fictions sous forme de romans et de nouvelles, amenant informations et matière à réflexion, mais aussi rêve, évasion et espoir.

Pour commencer, je vous propose un roman : « Les Résilients », premier tome d’un cycle de trois intitulé « Maka, Mère-Terre ». Il s’adresse en priorité aux jeunes adultes (15-25 ans), mais il semblerait que certain(e)s adultes plus âgé(e)s l’apprécient également ! 😉

J’y ai consacré trois années de ma vie, à raison de 10 heures par jour, sept jours sur sept. Un an de rencontres, d’écoute, d’apprentissage, de recherches et de réflexions, puis deux années d’écriture, de réécriture, de corrections, d’améliorations (merci Simon !). J’espère qu’il vous plaira, si vous me faites l’honneur de le lire, et surtout qu’il accomplira sa mission : vous faire voyager mentalement, vous procurer des émotions, vous toucher, vous donner à réfléchir, sensibiliser à l’écologie ceux qui ne le sont pas encore et, enfin, vous émerveiller. Tout cela sans prétention, je vous l’assure, même si c’est terriblement ambitieux, je le reconnais.

Assez régulièrement, je publierai des billets d’humeur ayant trait à l’écologie (rubrique Humeurs). Je ne prétends détenir aucune vérité, je me trompe parfois (qui a dit “souvent” ?), mais j’espère relayer aussi valablement que possible quelques informations ou messages à certain(e)s d’entre vous. Je ne souhaite pas être moralisateur ou donneur de leçons, mais la situation est tellement critique, elle me préoccupe et m’importe tellement, que cela arrivera certainement parfois. Je vous prie de ne pas m’en tenir rigueur, c’est juste qu’il “faut que ça sorte”.

Enfin, je donnerai de temps à autre, sur cette page, des nouvelles des romans sur lesquels je travaille. J’en ai plusieurs en projet, dans des styles très différents, mais correspondant tous à l’ADN de Narraterre.

N’hésitez surtout pas à me contacter : sven@narraterre.org

S’il vous plait, prenez soin de vous et du monde qui vous entoure.

Sven Taro

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